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ville devanves - Page 21

  • INTERVIEW DU PROVISEUR DE MICHELET : BILAN DE 9 ANS A LA TÊTE DU LYCEE DE VANVES D’UNE AUTORITE BIENVEILLANTE

    Vanves Au Quotidien a rencontré Patrick Sorin proviseur du lycée Michelet depuis 9 ans qui quitte ce poste pour le lycée Jeanson de Sailly dans le cadre des régles de mobilité qui touchent aussi les proviseurs. L’ensemble de la communauté scolaire de Michelet devrait lui rendre hommage, mardi prochain,  lors de la cérémonie traditionnelle qui se déroule à la fin de l’année scolaire, pour saluer ceux qui quittent ce lycée pour d’autres fonctions ou la retraite. Il aura l’occasion de revenir sur ces 9 ans comme il l’a fait pour le blog de Vanves Au Quotidien, devant de nombreuses personnalités et la communauté de Michelet.  

    Vanves au Quotidien - Est-il vrai qu’être proviseur à Michelet était un bâton de maréchal (pour fin de carrière) pour la corporation…dans l’imaginaire populaire  ?

    Patrick Sorin : « Considérant que Michelet est vraiment un très bel établissement, prestigieux du département des Hauts de Seine et de l’Académie de Versailles, effectivement, on se dit quand on y arrive, qu’on va y rester longtemps. Bon nombre de proviseurs sont arrivés en fin de carrière dans cet établissement, ayant connu d’autres postes, car on ne peut pas prétendre arriver à Michelet avant d’avoir acquis une certaine expérience. Et ils étaient à un âge où ils terminaient à Michelet leur carrière. Pour ce qui me concerne, j’ai commencé ma carrière de chef d’établissement très jeune, et je suis devenu chef directement sans passer par le poste d’adjoint. J’ai donc été proviseur de grands lucées assez rapidement, et je suis arrivée à Michelet un peu plus tôt que les autres.

    Depuis une dizaine d’années, il y a une obligation de mobilité chez les chefs d’établissements (comme pour les préfets, les militaires…) fixée à 9 ans. Je suis sous le coup de cette obligation de mobilité puisque je suis arrivé à Michelet en 2005. Dans ces conditions, je me retrouve à devoir terminer ma carrière dans un autre lycée. Et quand on quitte Michelet, on n’est pas prêt d’aller vraiment n’importe où. Les établissements sont classés en catégorie de 1 la plus petite à 5 la plus grande,  et Michelet est en catégorie « 5 ». C’est une cité scolaire avec des classes préparatoires

    VAQ – Le choix n’était pas grand, Henri IV, Louis Le Grand, Jeanson de sailly…

    P.S. : « Etant parisien de naissance, ma femme qui est médecin avec un cabinet à Paris, je suis assigné à résidence. J’ai cherché ce qu’il y avait comme poste susceptible d’être vacant à la Rentrée 2014 dans Paris : Jeanson de Sailly avec un collégue qui part à la retraite. C’est le seul lycée qui me séduisait et qui va célébrer ses 120 ans d’existence.

    VAQ – Avec des expériences diverses et variés depuis Levallois

    P.S. : «  Avant Levallois qui était mon poste précédent à Michelet, j’ai été pendant 7 ans à Garges Les Gonesse (95) entre Saint Denis et Sarcelles, dans une banlieue très difficile. Et j’avais débuté ma carrière de proviseur dans la banlieuie de Rouen. J’ai eu un parcours très diversifié

    VAQ - Dans un tel lycée, quel est la tâche du proviseur ?

    P.S. : « Il faut être capable de se fixer des lignes de conduite, c'est-à-dire pour un proviseur, au sens noble du terme, une ligne politique éducative, ce qui suppose que vous ayez fait vôtre les objectifs du ministre de l’éducation nationale, puisque je suis un serviteur de l’Etat, qui fixe les grandes règles et loi qui régissent le système éducatif. Ensuite, vous faîtes un état des lieux lorsque vous arrivez à un poste, une évaluation, un diagnostic de la situation telle que vous la trouvez.

    VAQ – Qu’est-ce qu’il en était pour Michelet ?

    P.S. : « Ce qui me semblait important au moment où je suis arrivé, était d’abord de travailler à la fluidité du parcours. C’est un terme un peu technocratique qui consiste à lutter contre l’excès de redoublement.

    VAQ – Ce que l’on appelle l’échec scolaire ?

    P.S. : « Il y avait comme seule réponse, le maintien dans la classe avec des taux de redoublement qui était très très élevé, et cela devait être corrigé.  Les proviseurs ont des lettres de missions, et ma première mission a été de faire passer davantage d’élèves dans la classe supérieure à tous les niveaux du système, de la 6éme à la terminale, mais surtout sur deux niveaux majeurs : la fin 3éme et la fin de 2éme. Et qu’est-ce que je constate 9 ans après : En fin de seconde, 36% de redoublement en 2005, 7% en 2014. Et les résultats au Bac : Meilleur qu’il y a dix ans

    VAQ – Justement le taux de réussite au Bac ne fait il pas pression ?

    P.S. : « C’est un indicateur grand public. Mais les initiés connaissent la recette pour faire 100% au bac : Vous faîtes comme des « boites » privées parisiennes qui, en fin de seconde, se débarrassent des éléves qui ne sont pas sûr d’avoir le bac. Comme vous ne prenez en « 1ére »  que des bacheliers potentiels, vous faîtes 100°%.  La mission de service public, ce n’est pas cela ! Vous envoyez un maximum d’élèves en 1ére, y compris les élèves fragiles, et vous faîtes en sorte de les accompagner pédagogiquement pendant 2 ans en 1ére et en Terminale, pour qu’ils décrochent le bac et pour qu’ils puissent entrer ensuite dans l’enseignement supérieur. Et quand je parlais d’une ligne politique éducative fixée ces dernières années, c’était bien celle-là. J’en suis très fière. Avec le même nombre d’élèves, j’ai 70 bacheliers de plus, l’équivalent de deux classes. Je vous rappelle que la France est en retard sur le taux de diplômés de l’enseignement supérieur par rapport à l’ensemble des pays de l’OCDE. On devrait être à 50% d’une classe d’âge. Et on n’arrive pas à dépasser 42 à 43%. Il faut donc que, dans tous les lycées de France, l’on fasse le maximum pour avoir plus de bacheliers généraux. On n’a pas assez de bacheliers en France, contrairement à une idée reçue qui laisse penser que tout le monde a le bac. Savez-vous qu’il y a à peine 40% de petits français qui ont un bac général en 2013. On n’est pas aux 80% du ministre Chevénement

    VAQ – L’image d’un lycée Michelet élitiste est finalement fausse ?

    P.S. : « Je prouve le contraire, chiffre à l’appui. On a fortement démocratisé. Et c’est l’accès au plus grand nombre et sur des parcours très long.

    VAQ – En quoi consiste cet accompagnement en plus des cours traditionnels ?

    P.S. : «  Nous avons eu en 2010 une réforme du lycée intelligente, initiée par Luc Chatel, parce qu’elle a mis sur le devant de la scène, cette notion d’accompagnement. Pendant très longtemps, l’enseignement était centré sur les savoirs. Il est maintenant centré sur les élèves. Notre problématique maintenant, permanente, est de satisfaire les besoins réels des élèves tel qu’ils se présentent. Il ne faut pas chercher  des éléves tels que l’on voudrait qu’ils soient, mais il faut les prendre tels qu’ils sont, les conduire à l’objectif poursuivi. L’accompagnement est une attention personnalisée portée à chaque élève : Etre capable d’identifier ses besoins, de lui faire des propositions de re-médiation, de soutien, d’approfondissement, avec une pratique pédagogique un pêu différente pour l’un, d’un peu plus de temps pour un autre. C’est la logique même pédagogique qui a changé. On est très soucieux de l’individu. J’entends de moins en moins, dire « Je n’ai pas fini mon programme ! ». A quoi cela sert de finir un programme si simplement 5 éléves sur 35 ont suivis jusqu’au bout. Michelet est devenu me semble t-il un établissement bienveillant ! Il y a un terme que j’apprécie qui est pour moi la compétence suprême : l’autorité bienveillante.           

    VAQ – Cela ne change t-il l’image du proviseur qui, aux yeux de certains éléves, parait très éloignée ?

    P.S. : « Venez-me voir à 8H, je suis à l’ouverture du lycée. Mais le proviseur reste le proviseur. Je crois beaucoup aussi au fonctionnement et à la solennité des choses. Je ne suis pas dans la tour d’ivoire

    VAQ - Quelle sera la marque laissée par Patrick Sorin au sein de cet établissement ?

    P.S. : « Ce n’est pas à moi de le dire. Il faut laisser le temps faire son œuvre. Je ne m’autorise pas à imaginer quoi que soit là-dessus. Je sais ce que j’ai fait. Après ce qui restera, c’est le temps

    A SUIVRE

  • VANVES ET LA REGION : LE PS MOBILISE L’ILE DE FRANCE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

    Le gaspillage alimentaire s’éléve en France à plus de 9 millions de tonnes par an, soit l’équivalent de 137 kg par personne, sans compter les pertes de la production agricole et des industries alimentaires. Chaque français jette au moins 20 kg de nourriture par an : 7 kg d’aliments encore emballés et 13 kg de restes de repas, de fruits et de légumes abimés et non consommés qui représentent une perte de pouvoir d’achat de 400 € pour une famille de 4 personnes. Alors que dans le même temps, on constate que le nombre de repas distribués par les Restos du Cœur a augmenté de 27% entre 2007 et 2012, et que 3 millions de personnes sont dépendantes de l’aide alimentaire selon la  fédération française des banques alimentaires. Enfin 54% des français considèrent que la lutte contre le gaspillage alimentaire est un acte important auquel il faut penser quotidiennement.   

     

    Ce constat a amené le groupe socialiste du Conseil Régional à proposer jeudi prochain d’engager un plan régional de lutte contre le gaspillage alimentaire. La Région n’est pas en retard dans ce domaine avec son plan d’action régional pour agir en faveur de la réduction des déchets (PREDIF) adopté en Juin 2011 qui cible en particulier le développement d’actions de lutte contre le gaspillage alimentaire avec un volet « exemplarité » (lycées) repris dans le cadre de l’Agenda 21 régional. Il  évaluait à 13 168 tonnes le potentiel de réduction pour les foyers en 5 ans, si seulement 20% d’entre eux changeaient de comportement.  « Les nombreux établissements dont il a la charge devront entrer dans une démarche de « chasse au gaspillage » et de redistribution, quand ce n’est pas déjà le cas : cantines du siége,  des organismes associés, des lycées  des CFA, lors d’organisations d’événements avec réceptions et coktails…notamment les déjeuners et dîners organisés à l’occasion des séances plénières » explique le groupe PS.   65 collectivités franciliennes sont déjà  engagées dans un programme local de prévention : le Syctom qui a créé un kit de « lutte contre le gaspillage alimentaire » pour les collectivités et les associations. Des lycées ont menée des actions de ce sens avec l’aide de l’association « de mon assiette à notre planéte » qui ont abouti au bout d’un mois d’expérimentation à réduire de 21%  le gaspillage alimentaire, comme ce fut le cas au lycée Feyder d’Epinay sur Seine…

     

    Les lycées sont particuliérement visés où 40 millions de repas sont servis chaque année, d’où sont issus 137 gr de biodéchets par repas servi en restauration collective soit 5500 tonnes pour ces lycées franciliens si on applique cette moyenne, avec un accompagnement des établissements volontaires dans le cadre de la démarche Lycées Eco-responsables, en prenant en compte une difficulté : beaucoup d’établissements font face à des contraintes qui ne permettent pas toujours d’élaborer des repas d’une qualité optimale à cause du développement des cafetérias, fast-food, sandwicheries en leur sein, dénoncé par une étude de l’association UFC Que-Choisir. Ce qui ne les empêche pas d’organiser la valorisation des aliments non consommés en créant un espace de tri dans le réfectoire, en distribuant les restes secs aux associations, en installant un composteur .. et de mobiliser les conseils de vie lycéenne (CVL), lieux de réflexions privilégiés au sein des établissements pour définir des modalités d’aplication de projets de lutte contre le gaspillage alimentaire

     

    Le conseil régional peut agir auprès d’autres collectivités locales en prévoyant une déclinaison de sa stratégie régionale, en jouant un rôle de facilitateur et de pilote, et en déployant des leviers avec la poursuite de l’aide aux associations de don alimentaire (3,7 M€ de subvention). Il pourrait  proposer une feuille de route au CERVIA en inscrivant le thème de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans le prochain contrat d’objectif et de moyens (en intégrant la gestion du gaspillage alimentaire dans la structuration des filières agricole, en apportant son concours dans la promotion de la lulte contre le gaspillage alimentaire auprès des consommateurs et surtout des jeunes).

     

    « Il est, pour la Région, indispensable de mettre « l’aliment » au cœur de ce projet. Alors que certains français n’ont pas la possibilité d’avoir accés à une alimentation suffisante ou équilibrée, il faut essayer d’autres voies de consommation, dans les meilleures conditions avant d’envisager d’autres options comme le traitement ou la valorisation des déchets. Lutter contre le gaspillage alimentaire, ce n’est pas uniquement traiter des déchets, c’est avant tout sensibiliser à une consommation plus adéquate et « sauver » au maximum les aliments encore consommables. Par principe, les agriculteurs ne doivent pas produire pour donner, encore moins pour que cela soit détruit » explique Guillaume Balas, président du groupe PS.  

  • LES 50 ANS DU JUMELAGE DE VANVES ET DU TRAITE FRANCO-ALLEMAND

    Vanves se jumelait avec une ville allemande du landkreiss de Basse Saxe voilà 50 ans,  en 1963, la même année de la signature du  traité franco-allemand  par le Général de Gaulle et le chancelier Konrad Adeauner qui est célébré mardi prochain, 22 Janvier 2013, à Berlin par François Hollande et Angela Merkel. Occasion de rappeler qu’à l’époque il ne s’agissait pas de Lehrte, mais du landkreiss de  Burgdorff (BasseSaxe), district rural comportant plusieurs communes dont Lehrte (avec Sehnde, Mellendorf, Bissendorf, Gailhof, Steinwedel). Ce fut à  la suite de réformes administratives et territoriales entre 1972/74 et  1980 qui ont permis à l’Allemagne de réduire le nombre de ses communes – ce qu’on n’a jamais réussi à faire en France  - et  que Vanves se jumela directement avec Lehrte avec la signature d’une nouvelle charte en 1986.

     

    A l’époque, et dés l’année 1956, le Landreiss-Burgdorff – district rural de Burgdorff – avait pris contact avec la ville Puteaux pour un échange permanent entre leurs jeunes. Malheureusement il n’y en eu qu’un seul. De même,  les efforts déployés en 1959 pour établir des échanges avec la ville de Clamart échouérent. La troisiéme tentative avec Vanves fut la bonne, car deux volontés se sont retrouvés grâce à l’Union Internationale des Maires pour la compréhension franco-allemande qui mit en relation ce landkreiss de Burgdoff et la ville de Vanves, après avoir informé le 30 Juillet 1960 les responsables du landkreiss que René Plazanet maire de Vanves cherchait un partenaire allemand pour faire des échanges.

     

    Mais c’est seulement en Mai 1963 après des échanges de correspondances entre l’ambassade d’Allemagne à Paris et le maire de Vanves, que put avoir lieu la première visite des élus Vanvéens à Burgdorff, que leur rendit en Juin 1963 une délégation allemande composée notamment des burgermeister de Burgdorff (M.Kannacher) et Lehrte (M.Witte).  Une charte d’amitié fut signée lors de la seconde visite des élus vanvéens à Burgdorfff à l’occasion de la session du Conseil du Kreis le 21 Octobre 1963. Cet engagement était signé et ratifié solennellement lors du Conseil municipal de Vanves le 25 Mai 1964 en présence de la délégation allemande. « Il consacrait ainsi une amitié durable entre les deux partenaires » selon Lucette Defaix, alors directrice du CEG-CES Fille Dardenne (LEP Dardenne maintenant)  et surtout européenne convaincue de longue de date qui est quelque peu à l’origine de ce jumelage, et l’a porté sur les fonds baptismaux avec d’autres vanvéens : Mmes Letourny, Baudour, MM Thirard, professeur d’allemand, Suiro principal du collége St Exupery, Magne président du Stade de Vanves

     

    Lucette Defaix n’avait cessé de lutter pour la paix et le rapprochement des peuples, et de travailler en vu de voir se concrétiser ses idées par le jumelage. « Cette recherche d’échange s’inscrivait bien évidemment dans la ligne politique de rapprochement souhaité par des hommes d’Etat conscients de la nécessité de construire l’Europe, tel Schumann, Adenauer. Et en 1963, notrre jumelage a coïncidé avec le traité d’amitiés Franco-Allemand signé par Konrad Adeauner et le Général de Gaulle » constatait elle. Elle  avait  veillé à la bonne marche de ce jumelage pendant ses dix premières années, veillant à le consolider par des rencontres et des échanges de jeunes et d’adultes, suscitant de nombreuses rencontres individuelles d’hôtes français dans le Kreiss de Burgdorff. L’un des échanges qui a le mieux fonctionné durablement a été celui du collége Saint Exupery et de son association St Ex Amitiés abec le Club Franco-Allemand de Lehrte en rappelant tout de même parmi les pionniers les sections handball, football, natation et même tennis